TRIBUNE LIBRE : Compétition ouverte pour la succession de Michaëlle Jean

Candidate à un second mandat, Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF, est loin de faire l’unanimité même au Canada ! Pour certains médias comme Mondafrique, son bilan est calamiteux.

Élue le 30 novembre 2014 et en fin de mandat

Selon Mondafrique, ce fut l’une des plus grandes bévues du Président Hollande qui a soutenu la candidature de madame Jean, se reniant lui-même puisqu’il avait souhaité qu’un Africain prenne la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie, et ce, malgré l’avis défavorable de plusieurs experts.

Comme l’Alliance francophone l’avait souligné, Mondafrique dénonce le silence de l’institution par rapport aux grands événements politiques et aux grands débats mondiaux.

A lire sur Mondafrique : Le bilan calamiteux de Michaëlle Jean

Le train de vie de Michaëlle Jean

Alors que Michaelle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF, dépense, à tort et à travers, les deniers des États Francophones, sous la réprobation de ses propres administrateurs, l’Alliance Française, la plus belle, la plus ancienne et la plus efficace des institutions qui promeut et enseigne notre Langue aux quatre coins du Monde, est menacée de faillite ! Nous l’avions souligné il y a quelques temps
Michaëlle Jean s’est donné « un train de vie de princesse », selon le journaliste et homme politique Bernard Drainville.
Il faut noter que même la ministre fédérale du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, qui compte parmi les soutiens canadiens de Michaëlle Jean a récemment appelé cette dernière à plus de transparence.
Que signifierait alors un deuxième mandat pour Michaëlle Jean dans ce contexte ou personne n’est satisfait de son bilan ? En attendant, la francophonie se meurt.

"La belle endormie", souligne encore Mondafrique
Le journal en ligne s’interroge sur la réforme de l’OIF et la fin des privilèges des personnels d’une "organisation endormie sur les bords de la Seine".
Le journal souhaite donc voir une personnalité plus culturelle que politique qui serait à même de répondre aux défis de la francophonie actuelle.

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Ghassan Salamé

Ghassan Salamé, né en 1951 au Liban, est un politologue envoyé spécial de l’ONU en Libye depuis le 20 juin 2017, ancien ministre de la culture, professeur de relations internationales à Paris et à Columbia. Ghassan Salamé semble, pour l’instant et s’il est candidat, avoir le profil idéal pour diriger l’OIF avec l’appui des Etats africains.