Le Festival International de danse de Ouagadougou

Le festival de toutes les danses

La chorégraphe burkinabè de renommée mondiale, Irène TASSEMBEDO a créé en 2013, un festival international consacré à la danse au Burkina Faso.

La première édition du Ouagadougou Dance Festival (OIDF) a été couronnée de succès, avec la participation de 29 compagnies de danse provenant de 3 continents et d’un public nombreux et diversifié (plus de 3000 personnes) du 19 au 26 janvier 2013 à l’INJEPS.

Le Burkina est en effet aujourd’hui le pays africain de la danse et c’est pourquoi ce nouvel événement culturel de portée internationale autour de cet art constitue une opportunité majeure pour le pays au double plan culturel et économique.

« Je formule le vœu que nos autorités culturelles nous soutiendront activement afin de développer ce nouvel instrument culturel de haut niveau et de premier plan pour le Burkina Faso et pour la région africaine dans son ensemble. Nous prévoyons dès maintenant la deuxième édition de l’OIDF, du 18 au 25 janvier 2014 à Ouagadougou.
Mon ambition est de développer une filière de formation professionnelle pour de jeunes danseurs, qui leur permette d’acquérir un niveau technique d’excellence, compétitif au plan international. Il s’agit de contribuer au développement du Burkina à travers la diffusion de la culture, un développement durable par une nouvelle génération d’artistes qui fasse rayonner l’image de ce pays et plus généralement du continent africain sur les scènes du monde entier. Mon but est de refonder un nouveau Ballet National, dynamique, créatif et exportable au plan international. »

Irène Tassembédo

Irène TASSEMBEDO

Ancienne élève de l’Ecole Mudra-Afrique de Maurice Béjart à Dakar, Irène Tassembédo fait partie des plus grandes figures de la chorégraphie moderne de l’Afrique contemporaine. Installée en Europe du début des années 1980 à 2007, elle développe un travail chorégraphique original, alliant danse contemporaine et danse africaine, qui s’inscrit résolument dans le temps présent, tout en réinventant le langage de la danse.
Son ouverture vers l’ensemble des techniques de la danse et vers les autres disciplines des arts vivants lui ont ouvert une carrière multidisciplinaire de chorégraphe et d’enseignante réputée de danse au Burkina Faso, en Europe et à travers le monde, mais aussi en tant que comédienne de talent au théâtre, au cinéma et à la télévision.
Elle a créé en 1988 la Compagnie Ébène, avec laquelle elle a tourné dans de nombreux pays pour y présenter son travail original et novateur de chorégraphe. En 2000, elle reçoit le prix SACD de la chorégraphie en France.
Après 30 ans d’une carrière internationale, Irène Tassembédo est revenue s’installer en 2007 au Burkina Faso, son pays d’origine, riche d’une expérience professionnelle qu’elle souhaite transmettre aux danseurs, chorégraphes et autres artistes du continent africain.
Tout en continuant un travail de création chorégraphique puissant et inspiré avec sa compagnie, rebaptisée Compagnie Irène Tassembédo, elle travaille aujourd’hui au développement de projets culturels novateurs et structurants au Burkina Faso et à travers le continent, tel que l’Ecole de Danse internationale Irène Tassembédo (EDIT), créée en octobre 2009 à Ouagadougou, pour développer une formation professionnelle permanente de haut niveau en danse sur le continent africain et la création d’un diplôme de danse africain de niveau international.

Le Festival international de danse d Ouagadougou

La danse suscite aujourd’hui un intérêt croissant sur le continent africain et cela à plusieurs titres. Tout d’abord, le public africain, depuis toujours extrêmement sensible et réceptif à cet art, est désormais désireux de découvrir d’autres formes d’expression chorégraphiques, d’autres techniques, véhicules de cultures lointaines ou encore méconnues.

Les créateurs africains sont aujourd’hui d’avantages présents sur les scènes internationales, ce qui leur permet d’enrichir et diversifier leurs œuvres au contact des danses et chorégraphes des autres continents. À l’inverse, de nombreux artistes chorégraphiques européens et américains s’inspirent de danses issues du continent africain, qu’elles soient traditionnelles, modernes ou contemporaines. Ils puisent dans les techniques de danse du continent et y recrutent des interprètes d’exception, si bien que de nombreuses formes actuelles et émergentes de la danse contemporaine sont peu ou prou comptables de l’Afrique.
Mais si quelques danseurs africains voyagent à travers le monde, la plupart des artistes et l’immense majorité du grand public de ce continent connaissent très mal ou pas du tout les danseurs et chorégraphes issus d’autres continents, des diasporas africaines des Caraïbes, des Amériques et d’Europe... Ces derniers ont pourtant développé, parfois depuis des siècles, des cultures originales, issues de celles qu’ils avaient apportées avec eux de leur continent d’origine.
Par ailleurs, il est aujourd’hui difficile de pouvoir découvrir les immenses talents qui s’expriment à travers les formes traditionnelles de la danse sur ce continent, dont les audiences restent le plus souvent exclusivement locales ou confidentielles.
Le Burkina Faso occupe aujourd’hui dans la danse une situation centrale en Afrique et il le doit en bonne partie à la chorégraphe Irène Tassembédo, une des premières élèves de l’École « Mudra-Afrique » de Maurice Béjart, qui s’est mobilisée depuis près de 30 ans avec énergie, personnalité et talent pour développer une danse africaine contemporaine fondée sur les immenses patrimoines dansés du continent, à travers une brillante carrière internationale. Sa place de pionnière et son rôle de locomotive a entrainé beaucoup de jeunes artistes vers la danse et la chorégraphie.
Aujourd’hui investie dans la formation professionnelle des jeunes danseurs dans son École internationale de Danse Irène Tassembédo (EDIT) de Ouagadougou, elle propose ici de développer le grand événement annuel sur la danse que mérite le continent.

Dans le sillage d’Irène Tassembédo, de nombreux danseurs africains ont développé des formes contemporaines de danse et remporté certains succès à travers le monde.

Cependant, si des initiatives ont permis de développer ces dernières années quelques rendez-vous festivaliers, ils sont principalement tournés vers la danse contemporaine et il n’existe pas encore d’événement qui ait acquis une véritable audience internationale en Afrique et qui soit ouvert à toutes les formes d’expression de la danse, sans exclusives.
Or, dans d’autres disciplines, des événements réguliers organisés au Burkina Faso sont devenus des rendez-vous majeurs du continent :
 pour le 7ème Art, le FESPACO réunit tous les deux ans à Ouagadougou toutes les formes de créations cinématographiques et télévisuelles. Il constitue l’événement cinématographique du continent africain et remporte à chaque édition un vrai succès public ;
 pour le théâtre, les Récréatrales se sont aujourd’hui imposées comme l’événement théâtral biennal de l’Afrique francophone et rencontre également un grand succès d’audience.

Il manque donc aujourd’hui en Afrique un rendez-vous festivalier régulier d’envergure internationale centré sur la danse et ouvert à toutes les formes d’expression chorégraphique du continent, mais aussi du reste du monde, notamment les diasporas africaines.
Le Burkina a plus que tout autre pays de la région la légitimité pour développer une telle initiative, car c’est incontestablement aujourd’hui le pays africain de la danse et parce qu’il dispose de richesses considérables en matière de patrimoine musical et chorégraphique. Il s’agit là pour le pays d’un enjeu majeur au double plan culturel et économique : développer un nouvel instrument culturel de haut niveau, outil de communication mais aussi de développement économique et culturel de premier plan pour le Burkina Faso, ainsi que pour la région africaine dans son ensemble.
C’est pourquoi Irène Tassembédo et son équipe ont conçu ce projet de créer au Burkina Faso, pays africain de la danse, un événement d’envergure internationale sur la danse, sous la forme d’un festival annuel, ouvert à toutes les disciplines et formes de la danse, sans restrictions, ainsi qu’aux diasporas africaines du monde entier.
De par son caractère multiculturel, son souci de faire vivre les patrimoines africains et son inscription dans le présent, Ouagadougou International Dance Festival (OIDF) entend revenir à la danse d’expression plurielle. Le festival se pense comme un espace de rencontre, de création, de transmission, de partage et de métissage des cultures, des formes et des techniques dans le champ de la danse.
L’OIDF sera également un lieu d’initiation pour les spectateurs, les chorégraphes et les danseurs au profit desquels seront organisés des moments d’échange avec les artistes, des stages, des workshops-conférences, lectures démonstrations, projections de film expositions de costumes et instruments de musique.
Il permettra également de dynamiser la circulation de la création en constituant un nouvel espace de diffusion, qui devra à terme contribuer à l’essor de créations africaines sur les scènes mondiales. En ce sens, l’OIDF offrira le cadre idéal pour nouer des partenariats entre les acteurs du développement culturel en Afrique et hors du continent et permettra de développer un axe supplémentaire de coopération culturelle et artistique.

En somme, ce Festival ouvrira de nouveaux horizons et participera à la vitalité de la danse et de la musique au plan international.

Le projet consite à créer un événement annuel d’envergure internationale consacré à la danse, localisé à Ouagadougou, qui réunira des artistes de haut niveau provenant du monde entier et notamment du continent africain et des diasporas africaines.
Cet évenement contribuera à changer l’idée que le grand public se fait de la danse en lui présentant des formes artistiques variées de cet art, sélectionnées pour leur haut niveau de qualité, dans le souci de montrer la plus large diversité d’origine, d’inspiration et de style dans l’art de la danse : de la danse traditionnelle à la danse contemporaine, en passant par les danses urbaines (street dance, hip-hop, breack dance, crumping, coupé-décalé…), la comédie musicale, etc.
Il s’agit donc donner l’occasion de découvrir des artistes danseurs, musiciens et chorégraphes de haut niveau, d’inspirations et d’origines très diverses, dans des conditions festives et à coût réduit à un large public, populaire et familial, pas forcément habitué à voir des spectacles de danse.
Le festival sera une opportunité de création et de diffusion de spectacles pour les compagnies et artistes qui auront été sélectionnés pour y participer.
L’événement constituera chaque année un moment fort de la vie culturelle du Burkina Faso, de sa capitale et plus globalement du continent, ainsi que pour l’ensemble de la communauté artistique internationale dans le domaine de la danse.
Il contribuera également au développement durable de ce pays dans les secteurs de la culture et du tourisme, en donnant lieu à de nombreux emplois artistiques, techniques et dérivés.
La programmation artistique reposera sur l’invitation d’une dizaine de compagnies de danse internationales à chaque édition ainsi que sur des « plateaux découvertes » aménagés durant tout le festival pour permettre à de jeunes artistes de différents pays de montrer leurs premières œuvres.
Sous la coordination artistique d’Irène Tassembedo, le festival sera doté d’un comité d’organisation spécifique et sa gestion administrative et financière sera confiée à un structure de gestion professionnelle. Il se déroulera chaque année à la fin du mois de janvier pour bénéficier d’un climat sec (manifestations extérieures) et moins chaud.

Objectif Général

 Contribuer au développement et à la diffusion internationale de l’art de la danse dans toutes ses diversités, au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde, par la création d’un événement africain inédit d’envergure internationale dédié à cet art.
Objectifs Spécifiques
 Donner grâce à ce festival un nouveau souffle à la diffusion et à la distribution de spectacles de danse ;
 Offrir à travers ce festival un cadre d’échange, de production et de recherche ouvert à toutes les formes de danse ;
 Soutenir la création artistique en danse en ouvrant des possibilités de performances, d’apprentissage et d’échanges à de jeunes artistes et compagnies de danses, avec l’optique de cultiver l’excellence et l’originalité ;
 Développer l’intérêt du grand public pour l’art de la danse au Burkina Faso et attirer un public large local et international grâce à un événement festif offrant des spectacles très diversifiés et comprenant des activités périphériques attractives (plateaux musicaux, attractions, performances…) ;
Résultat Attendu
 Entre 10 et 20 compagnies de danse issues des 5 continents sont présentées à chaque édition ;
 Un large public populaire, local et international, participe à chaque édition du festival, dont une partie bénéficie de formations avec les artistes invités ;
 Un cadre de promotion et professionnalisation pour les artistes danseurs invités est mis à disposition par le Festival durant toute sa durée (master-class, cours, rencontres, expositions, conférences…) ;
 Le festival donne lieu à des rencontres entre professionnels du spectacle (programmateurs, tourneurs, agents, producteurs…) et artistes chorégraphes et danseurs ;
 Un cadre d’échanges est créé entre élèves et étudiants, amateurs et professionnels de la danse à travers ce festival.

La 1ère édition de l’OIDF a eu lieu du 19 au 26 janvier 2013, soit une durée d’une semaine comprenant 2 week-ends.
Comment ?

La programmation des spectacles est prévue chaque jour de la semaine, avec une ouverture le 1er samedi et clôture le samedi suivant. Plusieurs spectacles sont programmés chaque jour et la programmation permet aux spectateurs de composer un programme cohérent durant toute la semaine, car chaque compagnie sera programmée au moins 2 fois.
Des master-classes et stages de formation en danse, musique et autres arts vivants seront organisés pendant toute la durée du festival pour permettre aux publics amateurs ainsi qu’aux jeunes professionnels (ceux des compagnies invitées ou les simples spectateurs) de prendre des cours avec des professeurs issus de technique de danse différentes. Cela constituera pour eux une façon de se rencontrer, de découvrir et de mieux connaitre le travail d’autres artistes.
Les artistes et compagnies invitées resteront toute la durée du festival pour pouvoir découvrir l’ensemble des autres artistes participants et pour certains de participer aux masters-classes et autres activités d’échange et de formation.
Pour quels spectacles ?
Toutes formes de spectacles alliant danse, musique et autres arts vivants seront susceptibles d’être programmés à l’OIDF : solo, duo, trio, ballets, comédies musicales, performances…
Tous les styles et toutes les inspirations de la danse seront susceptibles d’être programmés, à condition qu’ils répondent à un haut niveau de qualité de prestations, y compris les compagnies, troupes ou ensembles de danse traditionnelle.
Les artistes et compagnies invités seront sélectionnés sur la base de leur professionnalisme et de leur talent créatif.
Des compagnies, artistes et chorégraphes issus des diasporas africaines, d’Europe, des Amériques et de la Caraïbes (Brésil, USA, Cuba, Antilles, UK, France, Afrique) seront invités à se produire durant le festival.
Pour quels publics ?
Tous les publics amateurs de danse (quelles que soient les formes) et le grand public sont susceptibles d’être intéressés par l’OIDF et seront visés par les actions de promotion et d’information sur le festival, notamment les publics « non spécialisés », ceux qui ne vont pas habituellement voir de spectacle de danse.
L’OIDF entend amener vers la danse ces publics qui ne s’y intéressent pas forcément en diversifiant son offre artistique et en proposant un événement de qualité et très festif.
Tous les jeunes artistes et danseurs en apprentissage, ou intéressés par la danse sont également ciblés par ce festival, de même que les publics scolaires et universitaires.
Village du festival
Un village est créé dans l’enceinte de l’INJEPS qui comporte une grande salle en plein air, un espace maquis. Une attention spéciale sera portée à rendre ce village le plus artistique possible et à lui donner une unité et une originalité dans la scénographie de l’espace.
Le village du festival est un lieu festif, où il fera bon passer une après-midi, une soirée, une semaine… pour y voir des spectacles, des animations et performances en live, pour y déjeuner ou diner. La scénographie intérieure et extérieure de l’INJEPS constituera la signature et la marque de qualité du festival, en conformité avec la qualité de la programmation artistique et avec celle des lieux investis.
À partir de 22h, des plateaux-concerts seront organisés, pour clôturer chaque fin de soirée en musique, avec une programmation musicale nationale et internationale de haute qualité.
À cette fin, il y aura deux programmations différentes (musique et danse) pour un même festival, avec deux équipes dédiées, l’une pour la danse et l’autre pour la musique.
Un Comité d’organisation sera également mis en place pour la programmation musicale, dont les responsabilités seront bien précisées.

Mise en oeuvre du projet

Stratégie de mise en œuvre

Les points-clès de la mise en œuvre du projet sont les suivants :
 L’utilisation de l’Association « Opugbu Sixième Sens » comme raison sociale du Festival pour sa première édition ;
 La création du Comité d’Organisation de l’OIDF ;
 L’appel à candidatures de compagnies et artistes pour participer à la session de 2013 sur le site de l’EDIT et sur réseaux sociaux artistiques.
 Le développement de partenariats stratégiques avec de grands événements internationaux analogues ou scènes internationales de danse (Black Art Festival d’Atlanta, Zurich Festival, Tanswochen de Vienne, Paris Quartier d’Été…) ;
 Le développement de contact avec les partenaires techniques et financiers publics, nationaux et internationaux ;
 Le partenariat avec des agences de communication et d’événementiel pour le développement du marketing, de la communication et la mobilisation de ressources nécessaires à la création de l’OIDF ;
 La contribution et l’implication du comité d’organisation dans la recherche de financement ;
 La création de partenariats public-privés pour le financement du festival ;
 La mobilisation de partenaires du secteur privé, notamment la recherche d’un sponsor officiel et de toutes formes de sponsoring ou mécénats d’entreprises pour le financement du festival ;
 La mobilisation de contributions en équipements et matériels, ou de contribution d’autre nature d’entreprises, organisations ou individus ;

Moyens humains

 Le comité d’organisation
 L’Association « Opugbu Sixième Sens »
 La Compagnie Irène Tassembédo
 L’EDIT
 L’équipe de volontaires

Besoins financiers

 voir budget prévisionnel
 voir financement prévisionnel

Moyens techniques

 Compagnie Irène Tassembédo et son équipe
 EDIT
 INJEPS
 Contractualisation avec des prestataires de services pour certains équipements et services
 Matériels de communication

Contacts :

Tél. : + 226 76 58 72 72 / + 226 75 72 96 40 / + 226 50 43 50 06
Courriel l : oidf2013@gmail.com
Sites : www.oidf2013.blogspot.com / www.edit-danse.org